que de la bouche

Une fouace aveyronnaise qui fait la nique à la brioche parisienne

 

J'adore la brioche, beurrée, boursoufflée, feuilletée, craquelante, moelleuse et sucrée. Mais quand Lionel Favario, le néo-cafetier habité du Vide Gousset, me fait goûter sa fouace aveyronnaise incroyablement dense, à peine beurrée, légèrement parfumée à la fleur d'oranger, qu'il propose dans sa boulangerie d'à côté, je me vois déjà sur  les hauts plateaux de l'Aubrac, en train de la déguster avec une bonne vieille tomme de salers...

Il s'en passe de belles à Chavignol

 

Bon, d'accord j'étais frit, je sortais d'une dégustation chez Bain (Pouilly fumé) et Riffault (Sancerre). Mais je n'ai pas eu la berlue, j'ai bel et bien savouré un sacré paleron de veau avec des frites maison et puis ces crottins de chavignol fermiers affinés à coeur, même en plein hiver, par Romain Dubois (et non pas Boulay comme je le dis dans la vidéo, mea culpa). Bref, c'est bon, y'a une histoire derrière et une sacrée atmosphère, si proche et si loin de Paris, ça fait du bien!  

Un panini sinon rien!

 

Un panini, un vrai, confectionné à partir d'un pain de boulanger, en l'occurrence Gontran Cherrier, garni d'ingrédients triés sur le volet, ça vous dit? Hier, j'ai testé celui au pastrami issu d'un boeuf de compét' élevé par Tim Wilson, avec choucroute, comté et moutarde, selon la recette de Greg Marchand. Aujourd'hui, rebelote au bar à vins du Frenchie, à midi pétantes! Sur une idée originale d'Arnaud Moreau et Casu qui, pour le coup, remettent vraiment au goût du jour le fameux sandwich transalpin.

Le Chat Gourmand

 

Parfois il suffit d'un rien pour faire un festin, quelques standards revus et corrigés dans les règles de l'art, des plats de tous les jours piqués au vif par un cuisinier qui a de la suite dans les idées. Allez donc faire un tour au Chat, à Villechaud, chez Laurent Chareau, vous m'en direz des nouvelles! Même si depuis les travaux de l'année dernière, ça fait un tantinet moins "bistrot" de village...

Une autre vision du Sancerre et du Pouilly...

 

Des sancerre et des pouilly natures et mûrs, qui fermentent doucement en cuve, s'affinent en fût pendant un an ou deux, puis reposent quelques mois en bouteille avant d'être commercialisés, afin de donner le meilleur d'eux-même, oui c'est possible. Des sauvignon pas résineux et poivron vert pour un sou, mais au contraire d'une rare opulence avec une incroyable palette aromatique, oui ça existe. Chez Alexandre Bain et Sébastien Riffault, deux vignerons au caractère bien trempé!